Référence agro

Agrosolutions, filiale d’InVivo, investit le secteur de l’assurance

Le | Cooperatives-negoces

En février 2016, InVivo Agrosolutions devenait simplement Agrosolutions et se positionnait en tant qu'expert-conseiller en agro-environnement. Un peu plus d'un an plus tard, cette filiale d'InVivo revendique un chiffre d'affaires de 5 M€ et l'ambition de le doubler à cinq ans. Un objectif qui s'appuie sur le dynamisme de la structure, en plein développement.

Cap sur le marché des assurances

La création d'une société de courtage a été validée fin mars. « Agrosolutions Insurance » se positionnera sur le marché des assurances. « Il y a beaucoup à faire », selon le directeur d'Agrosolutions, Antoine Poupart. Seulement 25 % du marché agricole français est assuré alors même que les risques, notamment climatiques, n'ont jamais été aussi grands. Cette société vise un marché qui dépasse l'hexagone. Elle entend également être pionnière sur le dossier de la monétisation des datas agricoles.

Une maison d'innovation pour les filières végétales

Agrosolutions sera également le support d'une « maison d'innovation », dont le nom reste à définir, pour les filières végétales, dans le même esprit que le studio agro-digital d'Invivo à Montpellier, dédié à la nutrition et la santé animale. Ce projet doit aboutir au printemps 2018 et sera hébergé dans l'incubateur d'entreprise du Crédit agricole de Reims. « L'idée est de booster les innovations du groupe et de ses partenaires », explique Antoine Poupart.

Effectif à doubler en cinq ans

Agrosolutions Insurance et cette maison d'innovation viennent s'ajouter aux deux têtes actuelles de la structure : Agtip, joint-venture avec Arvalis (((http://www.reference-appro.com/agrosolutions-et-arvalis-mettent-en-commun-leur-article-12729.html))) et Agrosolutions consulting, dont l'expertise agro-environnementale est mise à disposition des filières agricoles et agro-alimentaires. Ces développements devraient se traduire par un renforcement des équipes, appelées à passer de 45 à 80 ou 90 professionnels d'ici à cinq ans.

Photo : Carole Hernandez Zakine, docteur en droit de l'environnement, Antoine Poupart, directeur d'Agrosolutions et Noëllie Hestin, en charge du projet de végétalisation de l'A1.