Arterris (11) soutient ses adhérents face aux contraintes de la directive nitrates

Alors que le 5è programme de la directive nitrates est en train de prendre forme au niveau régional via les PAR (plans d'action régionaux), la coopérative Arterris exprime son soutien à ses adhérents dont les exploitations se situent en zones vulnérables. « Certaines des règles de ce nouveau programme sont jugées contraignantes et surtout, d'un point de vue agronomique pas très efficaces, explique Philippe Doublet, responsable du service développement des exploitations. Premier exemple, l'impossibilité d'utiliser des engrais si la pente de la parcelle dépasse 15 %. En Haute-Garonne, près de 15000 ha deviendraient ainsi « inutilisables » car jugés non rentables s'ils sont privés de fertilisation. Autre exemple, dans nos terres argileuses du sud et du sud-ouest, l'implantation systématique de cultures intermédiaires s'avère compliquée. Car dans ces terres, le travail du sol, pour une implantation de cultures de printemps, doit se faire à l'automne sous peine d'avoir une terre impossible à travailler ». Aux côtés de ses adhérents, Arterris cherche des solutions agronomiquement viables. « Nous avons prouvé par nos travaux que les zones vulnérables peuvent être gérées rigoureusement et sérieusement sans amputer l'économie et avec des résultats tangibles sur l'environnement. Mais pour cela, les agriculteurs doivent pouvoir continuer à utiliser leurs terres.