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Arterris vise entre 8 000 et 10 000 tonnes de blés CRC d’ici à trois ans

Le | Cooperatives-negoces

Premier producteur de blé dur en France, Arterris souhaite développer sa filière CRC (Culture raisonnée contrôlée) et bio. Son objectif : passer de 5 000 à près de 10 000 tonnes d’ici à trois ans. Pour cela, elle va s’appuyer sur sa filiale meunière les Moulins pyrénéens.

Arterris vise entre 8 000 et 10 000 tonnes de blés CRC d’ici à trois ans
Arterris vise entre 8 000 et 10 000 tonnes de blés CRC d’ici à trois ans

Lancée en 2012, la filiale de blé CRC et biologique est, chez Arterris, en plein déploiement. Après le lancement de la baguette Minutie, produite à partir d’une farine 100 % blé dur conduit en culture raisonnée, la coopérative a, en janvier 2020, racheté la société l’Épi Salvagnacois, spécialiste de la collecte de céréales dans les filières de qualité, avant d’obtenir, en février, l’agrément pour fabriquer de la farine biologique au moulin la Minoterie Mercier Capla.

Adapter les outils industriels

Aujourd’hui, près de 5000 tonnes de blé CRC sortent, chaque année, des Moulins pyrénéens, filiale d’Arterris : soit 12 % de la production du moulin. L’objectif est d’atteindre 8 000 à 10 000 tonnes d’ici à trois ans. La Toulousaine des farines, l’une des deux structures qui compose les Moulins pyrénéens s’est d’ailleurs dotée en début d’année d’une toute nouvelle unité de conditionnement permettant la désinsectisation et le tamisage mécanique pour répondre à la demande de clients, soucieux d’acheter des farines vertueuses.

Une juste rémunération de chaque acteur

« Les impératifs liés au cahier des charges CRC profitent à l’ensemble de la filière, de l’amont à l’aval, puisqu’elles assurent une juste rémunération aux producteurs et garantissent la sécurité alimentaire et un respect de la biodiversité aux industriels et aux consommateurs », précise Antoine Bernabé directeur industriel au sein des Moulins pyrénéens.