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Au congrès du Négoce Pyrénées Méditerranée, le commerce au service de l’agronomie

Le | Cooperatives-negoces

Après deux années d’existence, et à peine trois mois depuis l’embauche de son délégué régional, le comité Négoce Pyrénées Méditerranée (NPM) ouvre la période des congrès en réunissant près de 180 participants autour de l'« équation difficile » posée aujourd’hui aux acteurs de la distribution agricole : bio, CEPP, EGA, mondialisation…

La présence de 180 participants au premier congrès du comité Négoce Pyrénées Méditerranée (NPM) semble récompenser le recrutement de son délégué régional, Daniel Léon, en début d’année. En accordant autant de temps de parole à ses partenaires commerciaux qu’au duo Sébastien Abis-Christophe Dequidt, venu apporter des éclairages sur le thème de l’évènement, « une équation difficile », Daniel Léon pose les bases de sa stratégie, le 28 mars 2019 à Montpellier.

Le commerce sert l’agronomie

« La fédération fournit déjà tout un accompagnement social, juridique, économique…ce que le comité régional peut apporter, c’est l’ouverture commerciale, précise-t-il. C’est aussi grâce aux partenaires que nous avancerons donc il faut leur donner la parole. Le négoce doit évoluer et s’ouvrir sur la question du commerce. La diminution des phytos, on le veut également ! Donc nous agissons pour étoffer l’éventail de solutions à apporter à l’agriculteur : économique, agronomique, commercial… Et pour cela, il faut travailler les synergies avec les firmes, les marchés et les fédérations. »

Maîtriser le quotidien de l’agri

Les adhérents du comité NPM préparent les armes des futurs technico commerciaux, notamment à travers une diversité de thématiques d’actions à proposer au cours de l’année : les oligo-éléments, les EPI, les bâtiments, etc. Daniel Léon mise sur la curiosité pour passer le cap de la séparation du conseil et de la vente des phytos. « Un technico doit être en mesure de maîtriser le quotidien de l’agri de A à Z, de la protection de l’utilisateur à la rentabilité des différents ateliers de l’exploitation. Le bagout et le prix, c’est fini : le TC doit être technique, précis et hyper pointu sur les services, la proximité et les marchés. C’est ce qui permettra de nous adapter et de fidéliser nos clients, qui ne sont pas focalisés uniquement sur le tarif mais plutôt sur une offre globale ! »

Partenariat et communication

Au niveau de l’offre, le délégué régional veut que les adhérents NPM puissent développer les réseaux d’essais thématiques : fermes d’expérimentation, fermes Déphy,…pour mener ses propres essais, pour maîtriser la qualité des produits proposés. Le comité souhaite se placer comme un solide débouché pour les jeunes, en renforçant notamment les liens avec ses partenaires l’INP Purpan et Montpellier Supagro. « Nous sommes un comité régional jeune, explique Jean-Claude Magne, président du NPM. Face aux profondes mutations qui impactent notre métier, nous faisons le pari des partenariats et de la communication, sur le site internet comme sur les réseaux sociaux, et élargissons nos connaissances et notre réflexion pour répondre à cette équation difficile. Les grands défis remettent le négoce en question : nous devons nous adapter en innovant, échanger et être visible avec une fédération forte et attractive. » Déjà, un cinquantième adhérent devrait rejoindre le comité dans quelques semaines…