Avec l’outil Cérélia, Agridis (41) pilote la fertilisation de ses adhérents
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« Innover, oui. Mais en restant au plus près des attentes de nos adhérents ». C'est dans ce sens que le réseau Agridis teste cette année Cérélia, un outil de pilotage de la fertilisation azotée via des images satellitaires. 1000 ha de blé et de colza sont ainsi suivis, depuis l'automne, chez une trentaine d'agriculteurs de Vendée et des Deux-Sèvres, épaulés par les Ets Cosset (79). « L'objectif, pour 2014-2015 est de suivre 10000 ha déployés, chez six à huit négoces du Centre et du Midi-Toulousain, confie Pascal Ramondenc, directeur réseau et développement d'Agridis. Le but est aussi de développer l'outil sur blé dur et d'ouvrir le pilotage aux engrais de fond ». Son prix : 13,5 €/ha, incluant 4 images satellitaires par an, leurs analyses et les conseils du TC. Quelle que soit la culture, la finalité est la même : « ajuster les doses aux besoins réels de la plante, en tenant compte des fortes hétérogénéités intraparcellaires, poursuit Florent Babin, responsable des OAD au sein du réseau et coordinateur du projet. Et ce, dans un but économique et environnemental. Pour le blé, l'objectif est aussi l'augmentation du taux de protéines, en recul ces dernières années en France ». Cet outil s'adresse à tous les agriculteurs, équipés ou non pour faire de la modulation intraparcellaire. « De nombreux agriculteurs sont équipés sans le savoir, précise Olivier Jalleau, responsable commercial des Ets Cosset. Nous l'avons constaté chez nos adhérents : parfois, il manque juste un câble ! D'où l'importante de remettre les cartes en mains propres pour discuter de tout cela… et de bien d'autres choses. Le déploiement de tels services nous permet d'entretenir la relation avec les agriculteurs qui, dans notre métier, est primordiale ».
Photo : Florent Babin et Pascal Ramondenc, d'Agridis.