AZF : la piste de la malveillance évoquée
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Le procès AZF vient d’achever sa quatrième semaine. Le tribunal correctionnel de Toulouse est revenu sur les conditions de sécurité de l’usine et a évoqué les premières investigations ainsi que les premiers avis d’experts qui ont orienté l’enquête vers la thèse actuelle, à savoir l’accident. L’ancien premier ministre, Lionel Jospin, qui avait évoqué cette hypothèse en se rendant sur les lieux de l’explosion, le 21 septembre 2001, ne s’est pas rendu à l’audience comme cela avait été un temps envisagé. Le tribunal a en revanche pu entendre le journaliste du Figaro, Marc Mennessier. L’auteur du livre, « AZF, un silence d’Etat » (Seuil), a estimé que la thèse de l’acte de malveillance n’a pas été suffisamment étudiée. Il a notamment confirmé que trois policiers qui voulaient enquêter sur la piste islamiste en ont été empêchés par leur hiérarchie. Michel Bréard, l’ancien procureur, qui avait évoqué l’accident « à plus de 90 % », sera audité par le tribunal mardi 24. J.P.