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BeApiTech Day, retour sur 100 expérimentations menées par BeApi en deux ans

Le | Cooperatives-negoces

La démarche collective Be Api, qui fédère une trentaine de coopératives, continue d’amasser des données. Le BeApiTech Day était organisé, sous forme de deux demi-journées de restitution en salle, les 22 et 23 octobre à Paris. Une quarantaine de participants ont pu prendre connaissance des résultats des 100 essais menés par les services techniques des coopératives pilotées par le comité technologique de Be Api. Au centre de ces dispositifs, implantés sur l’ensemble des zones de production française, l’agriculture de précision, avec un focus sur la modulation intra-parcellaire.

La modulation, enjeu encore plus fort en bio

« La connaissance du sol, et notamment de son hétérogénéité sur une même parcelle, est une thématique de base qui peut prendre plusieurs déclinaisons, commente Charles Duval, chef de projet chez Défisol, partenaire de Be Api, et animateur de l’événement. Les essais portent aussi bien sur la densité de semis, l’apport d’azote, les fongicides… » Une ouverture vers les différents modes de culture était également proposée. « Des témoignages ont évoqué l’importance accrue de cette thématique de la modulation intraparcellaire en bio ou en agriculture de conservation des sols », souligne Charles Duval.

Be Api atteint la maturité

S’il reste discret sur les résultats, qui sont prioritairement partagés avec les coopératives adhérentes à Be Api, Charles Duval se dit très satisfait de la teneur des échanges. « On sent la mobilisation des coopératives pour s’emparer des résultats, les adapter à leurs aires géographiques. Le projet arrive à maturité : il a fallu du temps pour parler le même langage, prioriser ensemble les sujets à creuser. »

Au point d’envisager une accélération de la cadence. Si Be Api a trois ans, les expérimentations lancées dans ce cadre ont démarré il y a deux ans, mais la mobilisation augmente. « Nous avions une quarantaine d’essais la première année, une soixantaine la seconde, nous aimerions doubler ce score sur la troisième année, et atteindre les 200 parcelles d’expérimentation », confie Charles Duval. Parmi les travaux à venir, le désherbage devrait être davantage exploré. Par ailleurs, des groupes de travail spécifiques sur le bio et sur les cultures pérennes sont en place.