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Biotechnologies végétales : Limagrain toujours dans la course mondiale

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Profitant de la tribune qui lui était offerte le 28 avril à Paris, à l’occasion d’un colloque sur les 10 ans du programme de génomique végétale Génoplante, Daniel Chéron, directeur général de Limagrain, 4e semencier au niveau mondial et 1e européen, a exposé ses réflexions sur les biotechnologies et la stratégie de son groupe coopératif. Sur les 120 millions d’euros de dépenses de recherche annuelle, Limagrain consacre entre 20 et 25 millions dans le domaine des biotechnologies végétales. Le groupe utilise deux champs de recherche : la sélection assistée par marqueurs et la transgénèse. « Tout semencier d’un rang international se doit de proposer des semences traditionnelles et des semences OGM », a rappelé Daniel Chéron. J. P.

Et de souligner que « 90 % du chiffre d’affaires maïs de Limagrain aux Etats-Unis est réalisé avec des variétés OGM ». La France et l’Europe sont, selon lui, en train de décrocher dans le domaine de l’innovation végétale en raison de l’opposition sociétale aux OGM alors que d’autres pays redoublent d’efforts : les Etats-Unis bien sur, mais aussi la Chine, l’Inde et Israël. Un espoir peut venir du renforcement de Génoplante : « Il est stratégique de reconnaître la biotechnologie végétale comme priorité nationale » a conclu Daniel Chéron.