Cérèsia valide l’usage du drone pour lutter contre la pyrale du maïs

Passer d’un débit de chantier de 4 à 5 hectares par heure pour la pose manuelle de diffuseurs de trichogrammes à 2 minutes par hectare avec le drone. L’idée est séduisante, d’autant plus que les trois semaines d’essais réalisées par Cérèsia ont montré pleine satisfaction. La coopérative a, en partenariat avec Artechdrone et avec le soutien de BIOLINE France, testé cet outil en épandant le T-Protect dans les parcelles de maïs. Le drone peut transporter jusqu’à 250 T-Protect, soit avec une pose du diffuseur tous les 20 m, une protection de 10 ha.

Chaque plaquette contient quatre générations de trichogrammes, protégées du soleil et de l’humidité par un carton de 11 cm sur 2 cm qui s’ouvre sur les côtés pour laisser sortir les micro-guêpes, parasites de la pyrale du maïs. « Ce système pérennise l’éclosion et assure l’efficacité du produit dans le temps », explique Cérèsia.

La géolocalisation des parcelles permet au pilote d’intervenir sans solliciter la présence de l’agriculteur. La taille du maïs et les conditions météorologiques ne sont plus des contraintes, souvent pointées du doigt par les agriculteurs lors des épandages manuels.

Cérèsia et Artechdrone comptent créer une filiale pour, dès 2021, proposer une prestation de diffusion de T-Protech par drone ou hélico sur tout le territoire.