Cérévia réfléchit à son évolution structurelle…
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Pour sa 7ème assemblée générale le 13 novembre à Dijon, l'union de commercialisation des grains Cérévia a mis en avant les atouts qu'elle s'est donnée pour assurer son développement et s'est interrogée sur son avenir. « Nous faisons aujourd'hui un point d'étape dans l'évolution réussie de Cérévia, à l'heure aussi d'un important passage de témoin à la direction générale », a résumé Didier Laurency, président de Cérévia. Celui-ci s'est ainsi interrogé sur l'évolution structurelle possible de l'union qui rassemble sept groupes coopératifs (1) et 15000 agriculteurs, répartis sur trois régions. Il a par exemple évoqué des réflexions en cours pour aller plus loin dans la mutualisation et le partage d'autres métiers entre les membres de Cérévia, prédisant un aboutissement de ces cogitations au printemps prochain. Alors que Cérévia a commercialisé plus de 3 Mt en 2013-2014, représentant 7 % du marché français des céréales et 15 % des approvisionnements de la meunerie française en blé tendre, Pierre Guez, DG de Dijon céréales, a émis le souhait d'atteindre 10 Mt de grains, adossé à une forte activité agro-industrielle. Pour ce faire, un rapprochement avec le voisin Axéréal (45) n'est pas exclu. La fusion non encore aboutie des activités meunerie de Dijon Céréales et d'Axéréal évoquée en fin d'année dernière pourrait être un tremplin pour ce projet.
(1) : Dijon Céréales (21), Union Seine Yonne (89), Cérépy (89), Bourgogne du Sud (71), Terre d'Alliances (01), Terre Comtoise (25) et La Dauphinoise (38).
Photo : Laurent Vittoz, nouveau DG de Cérévia à partir de l'année prochaine, sera peut-être l'acteur de nouvelles mutualisations entre les sept groupes coopératifs de l'union, voire plus.