Coop de France et Invivo signent un manifeste pour la transparence sur l’origine
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Le 11 décembre à l’Assemblée nationale, 56 structures ont fait part de leur engagement dans un « appel des acteurs de la filière alimentaire », à aller plus loin dans l’information au consommateur. Intitulé « aider les consommateurs à aider les agriculteurs », le manifeste a été présenté à l’occasion d’un colloque sur l’étiquetage de l’origine des produits. COOP DE FRANCE et InVivo ont apposé leur signature, avec la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (Feef), le syndicat agricole FNSEA, les enseignes de grande distribution E.Leclerc et Lidl France, Nestlé et Picard, ou encore Bleu blanc coeur. « Nous partageons le besoin d’aller vers davantage de transparence et de lisibilité sur l’origine, explique Florence Pradier, directrice de Coop de France. Ce n’est pas simple car cette notion combine des exigences pour les industriels de qualité, de disponibilité et de saisonnalité. Mais il est important qu’il n’y ait pas de tromperie et que le consommateur soit bien informé »
L’Ania absente du manifeste
En revanche l’Association nationale des industries alimentaires, Ania, n’a pas souhaité rejoindre la démarche. Elle préfère miser sur la concertation. « Ce n’est pas un manifeste qui changera les choses mais le résultat des engagements quotidiens de tous les acteurs de la chaîne, avec une concertation pour des engagements sérieux, documentés et planifiés », a indiqué Richard Girardot, président de l’Ania.
L’appel repose sur trois points principaux : une meilleure et plus sincère information sur l’origine des produits alimentaires, un engagement collectif des industriels et des distributeurs, et la définition dès le début de l’année 2020 d’une démarche et d’un planning.
Des premières pistes au Salon de l’agriculture
Les auteurs de cet appel font le constat d’un déclin de la ferme France : alors que la demande alimentaire mondiale ne cesse d’augmenter, la production française stagne en volume et son excédent commercial est de plus en plus réduit. « Seule une force économique est de nature à produire des effets tangibles et durables », indique le manifeste. Et cette force est à aller chercher du côté du consommateur qui, mieux informé, pourra faire les meilleurs choix.
Les acteurs engagés dans la démarche vont travailler à la définition d’une méthodologie et d’un calendrier de mise en œuvre. « Nous allons discuter avec les associations de consommateurs, poursuit Florence Pradier.
Les premiers éléments seront présentés à l’occasion du Salon de l’agriculture.