Coop de France : la coopération une idée moderne
Le | Cooperatives-negoces
L’affluence, la tonalité des débats, la présence du ministre de l’Agriculture pour clôre l’assemblée générale… Autant d’éléments qui témoignaient, les 9 et 10 novembre à Paris, de la maturité de Coop de France. Le pari de rassembler sous une seule et même bannière toutes les fédérations n’était pourtant pas gagné d’avance, dans un monde agricole qui joue plus facilement de ses différences que de ses points de convergence. S’il est un point à même de rassembler tous les membres du syndicat national des coopératives agricoles, agro-alimentaires et agroindustrielles, c’est bien la notion de modernité de la coopération. Une idée introduite lors de la séance plénière du 10 novembre par Jacques Attali. « Si le système coopératif n’est pas un leurre, et que les sociétaires participent vraiment aux décisions », alors « les valeurs coopératives sont des valeurs d’avenir ». C.D.
Photo : Jacques Attali : « Le G20 masque un basculement du monde, des Etats-Unis vers la Chine ».
Essentiellement parce qu’elles sont capables de prendre en compte des visions à long terme, à l’inverse d’un « capitalisme financier qui ne peut pas être moral ». A ne pas confondre avec l’économie réelle. Celle, par exemple, représentée par une filiale de coopératives comme Siclaé, qui cultive les débouchés de demain. Et dans laquelle les agriculteurs sont invités à endosser, en plus de leur tenue d’adhérent celle de sociétaire.