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Coop de France Languedoc-Roussillon : c’est parti !

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Depuis le début d’année déjà, les permanents du siège de la FRCA Languedoc-Roussillon avaient rejoint ceux de la FRCV dans leurs locaux du sud de Montpellier. Mais la naissance de Coop de France Languedoc-Roussillon est, elle, officielle depuis le 27 avril, date des deux assemblées générales. Cette entité comptant 44 salariés fédère 420 coopératives et unions de coopératives, essentiellement vitivinicoles (70 %) et issues de la filière fruits et légumes (12 %). Présidée par Boris Calmette et dirigée par Italo Pitis, elle représente plus de 30 000 associés coopérateurs et pèse près de 3 milliards de chiffres d’affaires. M.L.

Photo : Boris Calmette et Italo Pitis, respectivement président et directeur de Coop de France Languedoc-Roussillon.

Dans les tuyaux depuis déjà quelques années, le projet de Coop de France Languedoc-Roussillon n’est pas isolé. « Ce type d’organisation existe déjà en Alsace, Midi-Pyrénées, et dans l’Est, et se met en place en Bourgogne et dans le Centre », illustre Boris Calmette. Il faut dire que les sujets transversaux entre agriculture et viticulture sont nombreux : développement durable, problématique de l’eau, signes de qualité, etc. L’organisation interne de Coop de France Languedoc-Roussillon, que l’on pourra retrouver sur le site Internet www.coopdefrance-lr.com dès que celui-ci sera mis en ligne (au plus tard mi juin), mise d’ailleurs sur cette approche transversale, avec des services dédiés au juridique, au développement durable, à la communication ou encore à la formation.

« Le rapprochement des deux secteurs permettra aussi d’envisager plus facilement des échanges et des partenariats. On pourrait par exemple proposer des produits issus de la coopération agricole régionales dans les caveaux de nos viticulteurs, ou encore réfléchir ensemble aux valorisations possibles des terres peu productives », imagine le président. Mais au-delà des services proposés aux adhérents, Coop de France Languedoc-Roussillon se veut aussi être, dans une région de forte tradition coopérative, le porte-voix de l’agriculture régionale auprès des instances nationales et européennes. « Quand le ministre français de l’Agriculture se pose une question, c’est à Paris, auprès de Coop de France et d’In Vivo, qu’il cherche la réponse. Il est donc important pour nous d’y être représentés. Nous le sommes aujourd’hui par deux voies : à travers les filières (CCVF, fruits et légumes, etc.) et la Coopame, qui défend les intérêts des coopératives de l’arc méditerranéen », souligne Boris Calmette.