Coop de France Ouest : pensez au bien-être des éleveurs
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Homme, animal, environnement : un seul bien-être au service de la production animale. Tel est le message qu’a souhaité véhiculer Coop de France Ouest au Space à Rennes le 13 septembre lors d’un colloque sur le bien-être animal (BEA). « Quand nous travaillons sur le BEA, nous améliorons aussi la productivité des systèmes et le bien-être des hommes », affirme Luc Mirabito, chef de projet BEA à l’Institut de l’élevage, Idele. Pourtant, le mal-être des éleveurs est une réalité.
Triskalia : rompre l’isolement
Chez Triskalia, les éleveurs sont suivis de près. La structure a formé 680 adhérents, en productions label rouge, au bien-être animal. Leurs élevages sont également audités. « Un mauvais audit signifie souvent un mal-être de l’éleveur », explique Stéphane Berthelot, directeur de la division production porcine chez Triskalia. Pour la coopérative, il faut briser l’isolement. « Six à douze visites, au minimum, sont réalisées tous les ans, voire plus si nécessaire, indique-t-il. Nous avons créé une commission sur l’attractivité du métier pour trouver de la main d’œuvre et aider les exploitants dans leur quotidien. » En cas de situation de détresse, la coopérative fait appel à d’autres exploitants. « Les messages entre pairs passent mieux », poursuit-il. Sans oublier que le bien être de l’éleveur passe par une exploitation rentable. « Un éleveur doit vivre dignement de son métier », insiste-t-il.