Coopératives céréalières : lancement d’Infrastructures 2030, leur « plan de résilience »
Le | Cooperatives-negoces
« Ce plan a été construit autour d’un constat simple : aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens d’entretenir notre parc de silos, de le moderniser et de réinvestir. À court ou moyen terme, cela dégradera notre compétitivité », déclare Antoine Hacard, président de la section métiers du grain de la Coopération agricole, lors de la présentation du plan « Infrastructures 2030 », à Paris le 24 septembre 2024. Un projet conçu comme un « plan de résilience » pour les coopératives céréalières, selon LCA.
« Ce plan a été construit autour d’un constat simple : aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens d’entretenir notre parc de silos, de le moderniser et de réinvestir. À court ou moyen terme, cela dégradera notre compétitivité », déclare Antoine Hacard, président de la section métiers du grain de la Coopération agricole, lors de la présentation du plan « Infrastructures 2030 », à Paris le 24 septembre 2024. Un projet conçu comme un « plan de résilience » pour les coopératives céréalières, selon LCA.
Réflexion collective
« Infrastructures 2030 est une réflexion que nous avons voulue collective. Nous avons essayé d’agglomérer autour de nous un maximum de parties prenantes : les pouvoirs publics et politiques, les instituts et bureaux d’études, les interprofessions (Intercéréales et Terres Univia), quelques élus de coopératives et de négoces », souligne Antoine Hacard.
Plusieurs formats de restitution seront proposés aux adhérents :
• une étude, en cours de réalisation, sur les besoins d’investissements pour moderniser les infrastructures de stockage. Avec l’objectif de pouvoir répondre à des programmes de subventions, français ou européens. « Nous nous sommes rendus compte, notamment dans le cadre de France 2030, que nous étions mal calibrés pour aller chercher des subventions, quand elles existaient » ;
• des cartographies pour suivre l’évolution du secteur sur la production, disposer de données consolidées et construire des modèles prédictifs. « Nous avons besoin de savoir où les bassins de production se localiseront. Tout cela évolue dans le temps, notamment sous l’influence du réchauffement climatique, des usines qui s’ouvrent ou se ferment » ;
• un OAD, « probablement sous la forme d’une application », pour aider les coopératives dans les futurs investissements.