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Cristal Union vise une réduction de ses émissions GES de 35 % d’ici à 2030

Le | Cooperatives-negoces

Devenir leader de la décarbonation dans la filière  betteravière : c’est l’ambition affichée par Cristal Union, dans un communiqué diffusé le 4 mai. Le groupe coopératif se fixe pour objectif de réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Près de 34 M€ ont déjà été investis.

Cristal Union vise une réduction de ses émissions GES de 35 % d’ici à 2030
Cristal Union vise une réduction de ses émissions GES de 35 % d’ici à 2030

Après avoir réalisé des efforts entre 2010 et 2020 en diminuant ses émissions de gaz à effet de serre par tonne de betterave de 15,7 %, sa consommation d’eau de 57 % et d’énergie de 8,2 %, le producteur de sucre Cristal Union se fixe un nouvel objectif : réduire ses émissions de GES de 35 % d’ici à 2030 et ainsi économiser au total 265 000 tonnes de CO2.

Investissement de 34 millions d’euros

Pour atteindre son but, Cristal Union a investi 34 millions d’euros dans la transformation de son outil industriel. « Trois projets d’envergure visant à diminuer la part d’énergies fossiles et à augmenter la part d’énergies renouvelables sur les sites, ont même été salués et récompensés dans le cadre du plan France Relance », indique le groupe coopératif dans un communiqué du 4 mai. Il s’agit des sites de Bazancourt, Sainte-Emilie, et la filiale Sidesup, qui ont été lauréats  en mars 2021 du plan de décarbonation de l’industrie.

Arrêt du charbon et recours à la biomasse

Quatre millions d’euros ont été affecté sur le site de déshydratation de Bazancourt, pour alimenter ses fours à partir de biomasse et créer, d’ici à avril 2022, une plateforme de stockage assurant une quantité suffisante de combustible de bois. « Une initiative qui permettrait une économie de rejet de CO2 de 65000 t/an et qui a été soutenue à hauteur de 1,5 millions d’euros, par l’Etat, dans le cadre du plan France Relance », précise Cristal Union.

La sucrerie de Sainte Emilie bénéficie d’un investissement conséquent de 25 millions d’euros, dont 6,9 millions d’aide de l’Etat. Une nouvelle unité de séchage indirecte de pulpes de betteraves devrait être opérationnelle en septembre 2023. « L’arrêt de l’usage du charbon permettra de diminuer les émissions de CO2 de l’activité de séchage de 90 % (soit 40 000 t/an) », espère Cristal Union.

Dans sa filiale Sidesup, Cristal Union a investi 5 millions d’euros, dont 1,5 millions d’aide de l’Etat. La création, d’ici à avril 2022, d’une troisième ligne de séchage fonctionnant avec un générateur de gaz chaud, alimenté à partir de biomasse, est également prévu.