Référence agro

Dans la Vienne, le négoce SBM Agripartage voit le jour

Le | Cooperatives-negoces

En ce début d’année, la SARL Agripartage est devenue le négoce SBM Agripartage après avoir repris l’activité du négoce Gauthier. Les deux gérants, deux anciens TC de tout juste 30 ans, veulent proposer une alternative à leurs clients face aux grosses structures voisines.

Dans la Vienne, le négoce SBM Agripartage voit le jour
Dans la Vienne, le négoce SBM Agripartage voit le jour

En janvier 2022, Benjamin Maillochaud et Sébastien Bégon créent, dans la Vienne, la SARL Agripartage, une société de conseils dédiée aux éleveurs et aux céréaliers de la région. « Avec Benjamin, nous avons fait nos études ensemble. Nous nous connaissons bien, explique Sébastien Bégon. Il a été conseiller bovins viande à la chambre d’agriculture de la Vienne durant sept ans avant de rejoindre le CER de Montmorillon. Quant à moi, j’ai été TC d’un négoce privé de l’Indre durant huit ans. Alors, quand, en septembre dernier, nous apprenons que le négoce Gauthier n’a toujours pas de repreneur, suite au départ en retraite de ses deux gérants, nous décidons de nous lancer et de fusionner notre activité avec celle, nouvelle pour nous, de négociant. »

Deux anciens TC qui connaissent bien le métier

Le nom et le numéro de Siret de l’entreprise restent les mêmes. Seul change l’objet social. « Nous avons également fait une demande pour détenir l’agrément phyto. Mais notre objectif reste le même, poursuit Sébastien : accompagner au mieux nos clients-partenaires pour créer de la valeur ajoutée au sein de leur exploitation. Pour l’heure, nous ne sommes que tous les deux : Benjamin est spécialiste des productions animales - il possède en parallèle une exploitation de bovins viande - et moi, davantage tourné vers les productions végétales et les prairies. Je possède également une ferme. Mais à terme, nous aimerions pouvoir embaucher un ou deux salariés. »

Mettre en avant la proximité avec les clients

À tout juste 30 ans, les deux associés reconnaissent que les banques restent frileuses pour accompagner un tel projet. « Heureusement, nous n’avons pas trop eu besoin d’elles, sourit Sébastien. Aujourd’hui, nous comptabilisons près de 140 clients, que nous préférons appeler des partenaires : des polyculteurs-éleveurs avant tout mais également quelques céréaliers. Ils apprécient d’avoir une alternative aux grosses structures de la région. La relation de proximité reste pour nous capitale. Nous proposons bien évidemment des intrants et allons remettre en service l’activité collecte, en nous appuyant sur le silo de 1200 t. » Pour rappel, le négoce Gauthier pesait 1,2 M€ de chiffre d’affaires.