D’Clic plus Agridis, c’est acté et c’est Actura
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Les adhérents d'Agridis et les membres de D'Clic ont acté, vendredi 2 octobre du rapprochement d'ores et déjà opérationnel de leurs deux réseaux en une seule et même entité. Une nouvelle étape dans la structuration de l'appro en France.
Ce sera donc Actura ! Un nom, dévoilé en fin de journée le 2 octobre devant les dirigeants des négoces réunis en assemblée générale et les salariés, qui marque la volonté d'agir ensemble. La forme juridique, une société anonyme coopérative, vise un « véritable engagement collectif des membres au profit de la dynamique du réseau. » La présidence est assurée par Frédéric Carré (ex président de D'Clic), la vice-présidence par Xavier Bernard (ex président d'Agridis). Avec 133 adhérents représentant 154 entreprises, un potentiel d'achat de 315 millions d'euros de phytos et de 800 000 doses de maïs, Actura revendique la deuxième position sur le marché national.
L'ambition a été résumée par Eric Barbedette, directeur général de la nouvelle entité (ex DG d'Agridis) : « devenir un acteur incontournable de l'agrofourniture, avec une stratégie visant à construire un réseau leader, de proximité, innovant et porteur de pérennité pour les entreprises adhérentes ». Elle passe notamment par une mutualisation des gammes, l'optimisation de la logistique et des partenariats stratégiques. « La qualité de mise en marché sera le socle de notre stratégie commerciale en reconnaissant chez nos adhérents leurs performances techniques et commerciales, la qualité de leur prévision et leur capacité à s'engager sur les gammes stratégiques », a précisé Jean-Baptiste Barbazanges, directeur du réseau Actura (ex DG de D'Clic).
Des bassins régionaux, lieu essentiel de l'animation commerciale
Si Agridis et D'Clic disposent d'un poids équivalent, le premier était constitué de quelque 70 sociétés plus le réseau Proxagri, le second comptait à l'inverse sept négoces d'envergure régionale. Leur mise en cohérence reste le principal défi, essentiel dans ce type de rapprochement. La réponse devrait venir de l'organisation terrain. « Nous allons renforcer l'accompagnement du réseau par la création de bassins régionaux qui deviennent un lieu essentiel de l'animation commerciale », indique Jean-Baptiste Barbazanges. Une organisation déjà en place, prête pour le lancement de la campagne de printemps.