Dijon Céréales, Terre Comtoise et Bourgogne du Sud… C’est parti pour l’Alliance BFC
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Après Oxyane en Auvergne-Rhône-Alpes et Terialis dans le Grand-Est, c'est en Bourgogne-France-Comté que naitra le 1er janvier 2018 la prochaine union de moyens de coopératives. Baptisée Alliance BFC, elle regroupe Dijon Céréales, Terre Comtoise et Bourgogne du Sud. L'objectif : mutualiser et créer de nouveaux métiers, dans les domaines du numérique comme de l'agro-écologie, mais aussi construire de nouvelles filières et optimiser leur cœur de métier.
A chaque région, son union. En l'espace de six mois, la moitié Est de la France a vu naitre plusieurs unions de moyens entre des coopératives de territoires voisins : Oxyane entre Dauphinoise et Terre d'Alliances, Terialis entre EMC2 et la Cal. A l'occasion de l'assemblée générale de Dijon Céréales, Pierre Guez, son directeur général, a présenté celle qui verra le jour au 1er janvier 2018 : Alliance BFC. Elle regroupe les coopératives de Dijon Céréales, Terre Comtoise et Bourgogne du Sud. Toutes se connaissent déjà bien puisqu'elles évoluent dans les mêmes réseaux : l'union d'appro AREA, celle de commercialisation Cérévia, ou encore la plateforme d'innovation agro-environnementale Artémis. Alors pourquoi superposer une nouvelle union à toutes ces collaborations ? Pour créer de nouveaux métiers, de nouvelles filières, mutualiser les services, tout en se donnant de la souplesse dans le fonctionnement. Christophe Richardot, futur DG de Dijon Céréales (cf autre actu dans cette lettre), en prendra la direction. Et progressivement, un maximum de métiers des coopératives seront aspirés par cette union.
Innovation et agro-écologie en fil rouge
Premier objectif de cette union : créer de la valeur ajoutée par le développement de nouvelles filières ou des projets de diversification, en valorisant notamment la complémentarité des productions animales et des grandes cultures. « J'ai toujours milité pour qu'on unisse les coopératives et il est venu le temps de faire taire les oppositions et faire émerger une nouvelle coopérative plus équilibrée entre les céréales et les productions animales », insiste Pierre Guez. Parmi les pistes évoquées, celle de la filière volaille ou de l'engraissement, encore souvent délocalisée à l'étranger. « Nous souhaitons aussi contribuer plus activement au déploiement de l'innovation à l'échelon de la production, avec le projet d'une agro-écologie compétitive en fil rouge, qui s'appuiera sur le numérique et les nouvelles technologies », souligne le directeur général. Un département sur le thème de la transition énergétique y sera créé, en privilégiant notamment le développement de projets autour de l'agriculture urbaine et de la méthanisation. Enfin, l'Alliance BFC aura vocation à mutualiser les compétences des coopératives dans le cœur de métier : l'accompagnement des agriculteurs, « de l'agrofourniture jusqu'à la commercialisation, en passant bien sûr par le conseil agronomique », explique Pierre Guez.
Photo : Christophe Richardot et Pierre Guez