Doux : entre repreneurs faibles et continuation

Les offres des repreneurs potentiels du groupe volailler Doux ont été examinées par un comité central d’entreprise le 17 juillet. Salariés et syndicats jugent l’ensemble des offres trop faibles : aucune d’entre elles n’assurant une reprise globale du groupe sans compter que les pertes d’emplois s’annoncent lourdes. Même le projet mené par Sofiprotéol est jugé comme un pur démantèlement sous couvert d’une offre coordonnée. Quelques jours plus tôt, Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire avait lui aussi estimé que ces offres pouvaient être améliorées. Face à ces faiblesses, Charles Doux, PDG du groupe, souhaite présenter un « plan de continuation » dans lequel il veut impliquer les éleveurs, les salariés et les nouveaux investisseurs. Le tribunal de Quimper devrait arbitrer le 28 juillet entre les offres améliorées et le projet de continuation qui supposerait la poursuite de la période de redressement. L.C.