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Dow AgroSciences vise les 25 % de parts de marché des herbicides en cultures pérennes

Le | Cooperatives-negoces

Dans un marché herbicides difficile l’an passé, Dow AgroSciences s’en est sorti grâce à ses nouvelles spécialités à base de pyroxsulame sur céréales. En cultures pérennes, la société, qui détient 20 % de parts de marché, se donne comme objectif d’atteindre les 25 %, notamment grâce à Boa, à base de pénoxsulame et autorisé sur vigne depuis mars 2010. « Les herbicides sont pointés du doigt sans fondement scientifique : les nouvelles évaluations d’homologation sont très attentives en matière de respect de l’environnement, souligne Alain Pescay, chef de produits cultures pérennes. Il faut rappeler aux agriculteurs qu’une vigne propre possède 4 000 graines/m2 d’adventices contre 100 000 graines/m2 lorsque la parcelle est sale. Et qu’une adventice concurrence fortement la vigne, notamment sur la ressource en eau : une amarante consomme par exemple 50 litres par saison. » G.G.

« L’Institut français de la vigne et du vin a par ailleurs montré dans ses études que le désherbage chimique obtient, comparé aux autres pratiques, le meilleur bilan carbone et coûte le moins cher, poursuit Alain Pescay. La solution « enherbement + désherbage sous le rang » correspond le mieux aux attentes actuelles, et nous allons accompagner les distributeurs et agriculteurs dans cette voie. » La société soutient l’ensemble de ses substances au niveau européen (inscription à l’annexe I de la directive 91/414/CEE), défend les herbicides de surface, et compte développer sa nouvelle spécialité Boa, dont l’utilisation est recommandée en association pour compléter un herbicide de surface et/ou un foliaire. « Nous le préconisons associé à du Surflan, Emir ou Sheik. » La firme prépare par ailleurs d’autres associations à base de pénoxsulame et compte proposer à l’avenir la molécule sur d’autres cultures.

Des nouveautés sont également attendues en insecticides : Dow AgroSciences va développer le spinosad (sur maïs, pomme de terre…) ou encore le chlorpyriphos sous la forme de nouvelles associations. Elle annonce par ailleurs l’arrivée de molécules de la famille des spinosoïdes pour 2013, ainsi que celle de matières actives destinées entre autres à lutter contre les pucerons.