Ecophyto : au cœur d’un Cros en Rhône-Alpes
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Le 8 novembre se tenait le Cros Rhône-Alpes, Comité régional d’orientation et de suivi Ecophyto, que nous vous annoncions le 28 octobre dans notre article consacré aux avancées Ecophyto dans cette région (http://www.reference-environnement.com/2013/10/28/ecophyto-rhone-alpes-accompagner-les-accompagnateurs-du-changement/). L’occasion de s’intéresser au contenu de ces réunions qui jalonnent la mise en place du plan. « Chaque région a sa propre organisation, explique Marie-Christine Simon, chef de projet Ecophyto et animatrice de la CROPPP (sigles en fin d’article*). En Rhône Alpes, nous avons opté pour une représentation resserrée autour de 50 structures. » L’important n’étant pas nécessairement le nombre de participants, mais le fait que chaque collège soit représenté, pour que chaque courant de pensée soit exprimé. Mission réussie, selon Marie-Christine Simon : « Il a fallu mobiliser les acteurs, faire un peu de lobby, mais chaque famille a pu participer aux débats, ce qui n’avait pas été totalement le cas lors de la dernière session. » Cette séance de Cros a duré un peu plus de trois heures. Un soin particulier a été apporté à la préparation : « Nous avons essayé d’être innovant sur le format, pour que ce type de longues réunions reste dynamique ». Ainsi, pour faire un maximum de place aux échanges et ne pas être uniquement dans la présentation à sens unique, un document-bilan de 10 pages (http://www.draaf.rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Bilan_et_perspectives_CROS_2013_cle44be2a.pdf) a été mis en ligne en amont de la réunion, présentant les actions de 2012-13, et en « teasing », les perspectives à venir. Seuls trois focus ont été présentés en salle : la charte régionale des espaces publics, lancée le 1er septembre, la qualité de l’eau distribuée, et les résultats de l’axe 2. Ce qui a laissé du temps pour les discussions ouvertes, puis à la présentation des perspectives 2014, axe par axe. Enfin, s’est tenue une discussion au sujet des nouvelles orientations possibles du plan Ecophyto en connexion avec le projet agro-écologique. « Chaque participant a sa propre sensibilité, ses propres enjeux à gérer en fonction de la structure dont il dépend, et chacun défend sa position, conclut Marie-Christine Simon. Mais on ne peut pas parler de tensions, on sent au contraire une volonté commune autour du plan. »
- Qui participait au Cros ?