Ecophyto sur vigne : Vivadour (32) poursuit ses expérimentations prometteuses
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Les essais menés par le groupe coopératif Vivadour sur la réduction d'intrants de protection du vignoble se sont révélés encourageants, mais demandent à être répétés « durant trois ou quatre ans pour en tirer des conclusions significatives », prévient la coopérative dans un communiqué. Les trois méthodes testées (1), qui ont pour point commun une dose de produit proportionnelle à la masse de végétation, ont permis en 2013 de réduire l'IFT (Indice de fréquence de traitement) de 48 à 71 %. Les écarts de résultat économique sont encore en faveur du traitement systématique, sans pour autant montrer une différence significative. Les expérimentations spécifiques sur les maladies de la vigne de Vivadour, mises en place dans le cadre d'Ecophyto, vont donc se poursuivre : modulation de doses, réduction du nombre de traitements, adaptation à la sensibilité du cépage, utilisation de produits alternatifs. En 2013, 205 programmes ont été étudiés dans le Gers sur 706 parcelles d'essais.
Méthodes testées :
- Optidose : définit la dose ( % de la dose homologuée) à appliquer en fonction du volume de feuillage et de la pression maladie.
- OAD Vivadour : mesure la croissance de la vigne et la formation de nouvelles feuilles ; en fonction de la pression maladie et de la prévision de pluie, la décision de traiter est prise.
- Méthode Changins : basée sur le calcul du volume foliaire (comme optidose, sans intégrer la pression de la maladie).
Photo : Plus de 50 viticulteurs ont répondu présent à la réunion organisée à Mauléon-d'Armagnac le 11 décembre par Vivadour pour présenter les résultats technico-économiques d'expérimentations de réduction d'intrants de protection du vignoble.