Édito - Référence-appro, marqué de l’empreinte du digital

L’agriculture fait face à un raz-de-marée digital. Si la tendance ne date pas d’hier - des satellites scrutent les parcelles agricoles depuis 15 ans -, elle prend aujourd’hui des proportions considérables. Tentaculaire, le big data touche à tout : comptabilité, machinisme, bâtiments et robots d’élevage, parcelles, météo… L’appro-collecte n’échappe pas au mouvement.

Bien appréhender la vague est un enjeu capital. La révolution numérique offre beaucoup d’opportunités, elle peut rendre l’action des coopératives et négoces plus pertinente, plus indispensable. Pour un organisme stockeur, le big data est « structurant », comme le rappelait Marc Hoppenot, directeur de la start-up Wiuz, dans notre dernière lettre.

Mais chaque révolution draine sa part de risques, ici celui d’être contourné. Ou remplacé. Rien ne vaut l’avis d’un conseiller technique, dans une parcelle ? Un postulat qui relève de l’évidence pour beaucoup, mais qui n’empêche pas les OAD « délocalisés » de foisonner : si l’agriculteur l’alimente suffisamment, l’algorithme s’occupe de tout, la préconisation tombe, éclairée, précise. Ailleurs, certains prestataires de service avancent dans la direction de la commercialisation en direct…

Le secteur sait ce qu’il a à gagner, et ce qu’il pourrait perdre. À lui de négocier le virage de telle manière que, demain, coops et négoces restent incontournables au cœur de l’agriculture. Plus que jamais, l’équipe de Référence-appro s’efforce de lui donner toujours plus de visibilité dans ce virage. Chaque semaine, nous suivons pour vous l'actualité de ce domaine. Notre logo « Défi Digital »vous aidera à repérer les articles s'y rattachant.