EMC2 et Maïsadour, bons élèves de l’égalité femmes-hommes
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EMC2 et Maïsadour viennent de publier leur index d’égalité femmes-hommes, une mesure obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés. Si Maïsadour obtient des résultats très satisfaisants, EMC2 enregistre un score honorable, qui pourrait être encore perfectionné.
L’index de l’égalité femmes-hommes est une évaluation obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, qui vise à identifier les axes de l’égalité entre les collaboratrices et les collaborateurs. Il repose sur cinq critères (1) et permet d’obtenir une note sur 100. Depuis 2022, en cas d’index inférieur à 75 points, les entreprises doivent publier leurs mesures de correction et de rattrapage, et risquent des pénalités financières. En cas d’index inférieur à 85 points, elles doivent fixer et publier des objectifs de progression pour chaque indicateurs.
EMC2 peut progresser sur les écarts de salaires
EMC2 vient de publier ses résultats pour 2022 : avec 81 points, la coopérative enregistre un score honorable, en hausse de deux points par rapport à 2019. Le groupe reconnaît qu’un écart de salaire subsiste, et qu’il n’y a aucune femme dans les 10 salaires les plus élevés.
Maïsadour et ses filiales au dessus de 85 points
Quant à Maïsadour, le groupe obtient des résultats très satisfaisants : la coopérative et ses filiales agricoles (UES Maïsadour) 85/100, Agralia NC, UES MULOR-SOA 87/100, Caringa Sud-Ouest 89/100, la société Delpeyrat 88/100, Comtesse du Barry NC, Delmas Poissons et Marée 99/100, UES Fermiers Landais 86/100, Fermiers du Gers 94/100 et Fermiers du Périgord 100/100.
(1) L’écart de rémunération femmes-hommes, l’écart de répartition des augmentations individuelles, l’écart de répartition des promotions, le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité et la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise.