En Bretagne, les « vrais » bulletins de santé du végétal attendront septembre
Le | Cooperatives-negoces
__Poursuite de notre tour de France sur la mise en place des missions de biosurveillance du territoire auparavant confiées aux Services de la protection des végétaux. Arrêt cette semaine en Bretagne où en 2008 déjà, le SRPV avait fait évoluer ses avertissements agricoles. Aujourd’hui, le dossier est entre les mains de la chambre régionale d’agriculture.__ % %% Les échanges entre la chambre régionale d’agriculture et le SRAL (l’ex-PV) ont repris. Non pas que ces derniers aient été interrompus mais depuis la parution de la note de la DGAL, début mars, les cartes ont quelque peu été redistribuées. « Les textes stipulent que la chambre régionale d’Agriculture doit présider le comité de pilotage et doit avoir en charge la responsabilité de diffusion des bulletins, explique Patrice Plet, directeur de la chambre. Nous ne souhaitons pas juste avoir notre nom sur un papier : nous allons prendre nos responsabilités ». Et cela commence par l’organisation d’échanges entre les différents partenaires : chambre et SRAL tout d’abord puis avec les instituts, les coopératives, les négociants… En attendant que les bulletins de santé du végétal soient lancés - un pour les grandes cultures, un pour les légumes et un pour l’arboriculture - et ce, pas avant septembre 2009, le SRAL continuera de diffuser ses notes d’information en partenariat avec déjà, de nombreux acteurs. A.G. « En effet, les partenaires sont déjà multiples, indique Agnès Gamon du SRAL. Le réseau d’observation comprend des techniciens des chambres d’agriculture, des coopératives, des Fredon, des instituts techniques, des négoces, des SRAL. La Fredon recueille les informations et rédige le bulletin. Et c’est notre service qui le relit avant diffusion. En 2008, pour les grandes cultures, près de 100 parcelles de céréales ont été suivies ainsi que 40 parcelles de colza. En 2009, les chiffres devraient augmenter et intégrer également des observations sur maïs. L’objectif est de publier une note d’informations par semaine ». % %% Mais selon Patrice Plet, le réseau d’observation doit être élargi. « Pour certains partenaires, le maillage existant est incomplet. Notre mission sera donc aussi de rechercher et d’intégrer de nouveaux observateurs. Tout ceci reste encore à définir. Mais avant d’agir, il paraît capital de faire le point sur ce qui existe déjà, d’estimer les besoins pour ensuite, développer des actions. Les prochains échanges devraient nous permettre de définir un cadre commun pour ensuite, désigner un animateur pour chaque filière ».