En semant du sens, Soufflet veut récolter l’excellence

C’est par la voix de Jean-Michel Soufflet, président du directoire, que le groupe éponyme a, via les réseaux sociaux, présenté sa nouvelle démarche « Semons du sens ». Une ambition « d’excellence et de durabilité de nos filières qui s’appuie sur cinq piliers, précise-t-il : l’origine, l’environnement, la naturalité, la répartition de la valeur et la qualité de nos produits. L’enjeu : mieux valoriser nos filières et répondre aux attentes des industriels et des consommateurs qui demandent toujours davantage de transparence. »

Investir dans les outils de stockage

Toutes les productions du groupe sont concernées (blé, orge, riz, légumes secs et vigne), en bio ou conventionnel, les expertises de chaque métier, de l’amont à l’aval, également (conseil agronomique, collecte et conservation du grain, production industrielle de première et seconde transformation. Et ce, en lien avec les attentes des clients et des consommateurs. Cette communication cible tous les acteurs partenaires, présents et à venir, des filières, du producteur agriculteur aux industriels et artisans. Pour accompagner cette démarche, le groupe investit. Si le montant de l’enveloppe n’est pas précisé, plusieurs postes sont concernés comme par exemple les outils de stockage dédiés au sans résidus ou au bio, les outils industriels pour la traçabilité ou encore ceux visant la digitalisation (blockchain).

Viser le zéro résidu après récolte

Pour la filière blé, « Semons du sens » propose trois niveaux d’engagement avec un niveau d’exigence croissant : filière Transparence, filière Responsable et filière Excellence. Cette dernière inclut par exemple le « zéro résidu » avec aucun traitement des blés après récolte. Un contrat triennal fixe un prix garanti « au-delà des coûts de production ».

En orge, Soufflet ambitionne de s’approvisionner, d’ici à 2030, à 80 % en orges issues de pratiques culturales durables avec un deux autres objectifs en matière d’environnement : une réduction de 50 % de l’empreinte carbone et une baisse de 30 % de l’utilisation de l’eau.