Enquête : deux conseillers sur trois manquent de formation sur le numérique en grandes cultures
Le | Cooperatives-negoces
Une vision de progrès, de nouvelles compétences, une envie… mais un manque de formation. Les résultats de l’enquête menée en 2017 par l’Observatoire des usages de l’agriculture numérique sur 148 techniciens en grandes cultures sont publiés.
65 % des conseiller en grandes cultures ne se sentent pas assez formés sur le numérique, que ce soit au niveau de la maîtrise des outils et technologies, ou simplement pour répondre aux questions des producteurs. Tel est l’un des résultats de l’enquête publiée le 16 juillet par l’Observatoire des usages de l’agriculture numérique.
Progrès et technologies, à 94 %
Réalisée en 2017 sur un échantillon de 148 techniciens de coopératives (64 %), négoces (15 %) et chambres d’agriculture (18 %), cette étude révèle que pour deux conseillers sur trois le numérique est synonyme de progrès puis de technologies et OAD. 6 % des techniciens interrogés ont une vision négative (complexe, couteux, chronophage).
Un manque de formation pour les techniciens comme pour les producteurs
L’apport du numérique dans le conseil est vu de manière plutôt contrastée avec les nouveaux outils et méthodes de travail (30 %), le gain de temps (18 %), la qualité des données à égalité avec la surcharge de travail et la perte de temps (13 % chaque). Les freins à l’adoption sont le manque de temps, le coût, les équipements non adaptés, le manque de formation… La grande majorité des techniciens interrogés (83 %) pensent avoir un rôle dans la démocratisation du numérique au sein des exploitations agricoles. Selon eux, les agriculteurs rencontrent quatre freins majeurs à l’adoption du numérique : le coût, la visibilité sur l’offre, la formation et le manque de communication entre les outils.
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