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Enquête Iddem : « Un retour à la normale globalement vers l’automne »

Le | Cooperatives-negoces

Comment les coopératives et négoces envisagent-ils les mois à venir ? Quelles sont leurs craintes, leurs attentes ? Quels secteurs sont les plus optimistes ? Autant de questions posées à 40 dirigeants par le cabinet d’études Iddem.

Enquête Iddem : « Un retour à la normale globalement vers l’automne »
Enquête Iddem : « Un retour à la normale globalement vers l’automne »

Iddem, société d’études et marketing, a mené une enquête auprès de la distribution sur les difficultés rencontrées durant les premières semaines de confinement. Les répondants sont 40 DG, dirigeants, gérants, directeurs de pôles et responsables marché de coopératives et négoces, des plus grosses structures aux plus petites. « Le ressenti dépend fortement des orientations des exploitations des adhérents ou clients, note Pierre Marin, auteur de l’étude. D’un côté, en cultures pérennes et maraîchage, on a vécu des moments difficiles et on espère une amélioration rapide. À l’opposé, en zone céréalière, on se sent le moins impacté mais l’avenir ne semble pas serein. »

Crainte pour la trésorerie des agriculteurs

Pour 38 % des personnes interrogées, la principale crainte tient au règlement des factures par les clients entrainant une répercussion sur leur propre trésorerie. « C’est en zone d’élevage et de culture pérennes (et surtout sans doute en viticulture) que les entreprises de la distribution agricole craignent le plus des défauts de trésorerie de leurs clients agriculteurs et les problèmes de main d’œuvre », précise-t-il. 40 % des répondants croient à un retour à la normale pour l’automne. 23 % ne savent pas, 18 % estiment que ce sera plus tard tandis qu’une personne sur 10 l’espère pour la fin de l’été.

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des distributeurs interrogés craignent des défauts de trésorerie chez leurs agriculteurs

Crainte pour la trésorerie des agriculteurs

Pour 38 % des personnes interrogées, la principale crainte tient au règlement des factures par les clients entrainant une répercussion sur leur propre trésorerie. « C’est en zone d’élevage et de culture pérennes (et surtout sans doute en viticulture) que les entreprises de la distribution agricole craignent le plus des défauts de trésorerie de leurs clients agriculteurs et les problèmes de main d’œuvre », précise-t-il. 40 % des répondants croient à un retour à la normale pour l’automne. 23 % ne savent pas, 18 % estiment que ce sera plus tard tandis qu’une personne sur 10 l’espère pour la fin de l’été.

Plusieurs facteurs sont identifiés comme décisifs pour une reprise rapide : le niveau des cours et marchés des productions, les ventes, les aides aux filières, la relance des exportations… Mais aussi l’engagement des salariés, la confiance des équipes, la capacité à maintenir les mesures barrières et surtout, la trésorerie des agricoles (cité par 25 % des personnes interrogées).

Les distributeurs attendent un retour à la normale…

Pour l’automne - 40 %

Après l’automne - 18 %

Pour la fin de l’été - 10 %

Ne se prononcent pas - 23 %

Réactivité

La période a poussé les entreprises du secteur agricole à mettre en place des outils et des procédures jusqu’alors peu utilisés : télétravail, outils de réunion à distance, plan de continuité de l’activité, identification des postes critiques… L’enquête révèle que les coopératives semblent s’être mieux adaptées que les négoces. Globalement les répondants sont assez optimistes et confiants. Ils se sentent soutenus par leur entité en priorité, par les partenaires industriels dans une moindre mesure, mais peu par les organisations professionnelles. Enfin, de façon homogène, les répondant pensent que l’image de l’agriculture sera améliorée auprès du grand public et des politiques  même s’ils remarquent que cela peut être de courte durée.