Entre blockchain et protéines locales, Eurea affiche son optimisme
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Face au pessimisme ambiant au Sommet de l’élevage, à Cournon du 2 au 4 octobre, la coopérative EUREA préfère l’optimisme, comme l’explique son directeur général Bertrand Relave. « Nous ne sommes plus uniquement des fabricants d’aliments. Nous proposons une approche globale, tant sur le végétal que sur l’animal. Les éleveurs doivent connaître leurs indicateurs, en particulier dans la filière viande qui reste notre préoccupation numéro 1. » Performance économique, génétique, bien-être animal, bâtiment… La coopérative s’appuie sur ses TC pour déployer un service à 360°.
Régler le problème du soja importé
Pour apporter de la valeur ajoutée à ses adhérents, Eurea travaille notamment sur un projet de blockchain avec ses partenaires en aval pour déboucher, en 2020, sur une information directement livrée au consommateur. Dans une région où la logistique d’approvisionnement coûte cher, la production de protéines locales (soja, tournesol, colza) constitue une seconde voie de développement. « Ces cultures nous permettront de produire localement des co-produits valorisables », explique le directeur. Engagée dans la démarche Duralim, Eurea veut « rapidement régler le problème du soja importé ».
Concernant sa partie alimentation humaine (lentilles et farines), Eurea dévoilera le 5 décembre sa nouvelle marque grand public, distribuée dans ses magasins Gamm Vert.