… et des projets à l’étude avec Maïsadour (40) et Arterris (11)

Mutualiser pour économiser : Euralis souhaite cette année encore poursuivre dans cette voie. L’an passé, via le plan logistique « Zéa » - qui permet de mutualiser avec la coopérative voisine Maïsadour le dispositif de collecte - près de 3 M€ ont été économisés, notamment en terme de frais de transport et de stockage. Près de 200000 t de maïs ont ainsi été échangées en 2012 entre les deux structures. « L’idée, explique Pierre Couderc, le directeur d’Euralis, est d’élargir ce genre de dispositif avec le plus grand nombre de partenaires possible. Des réflexions sont d’ailleurs à l’étude côté logistique-appro avec Maïsadour et pour la collecte avec Arterris. » Autres chantiers à l’étude pour le groupe : celui d’une nouvelle usine de production de semences de tournesol en Russie et l’ouverture d’un nouveau séchoir dont la localisation n’est pas encore connue. Au total, la production de semences devrait en 2013 progresser de 1000 ha. M.-N.C.

Le pôle«  alimentaire » du groupe se focalise quant à lui sur sa restructuration opérée via une rationalisation industrielle et une volonté d''internationaliser ses activités notamment pour la marque Rougié : l’idée est d’ailleurs d’ouvrir un deuxième site de production de foie gras en Chine avant fin 2013.

Quant au pôle « participations », un des dossiers en cours est le lancement d’une société en joint venture avec Sanders pour la production de 450 000 t d’aliments : l’autorité de la concurrence étudie actuellement le projet.