Fleuves, routes et chemins de fer : vers une logistique plus verte
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Le congrès du Négoce Nord-Est a choisi, comme thème central de sa troisième édition, la place de la logistique dans l’export de céréales, le vendredi 20 mai 2016 à Reims. En matière de transport, la voie fluviale ainsi que les chemins de fer ont le vent en poupe du côté des opérateurs agricoles, qui contribuent avec l‘Etat à remettre en état certaines installations.
Dominique Lammin, chargé d’affaires et relations publiques au Port de Dunkerque a insisté sur les efforts réalisés depuis quelques années pour développer ces voies de transport vertueuses au niveau des émissions de CO2 dans le domaine du transport de céréales. « Sur les trois millions de tonnes de matières agricoles arrivant au port de Dunkerque chaque année, 12,8 % sont acheminées par voies ferrées, alors qu’aucune n’empruntait le fer il y a seulement deux ans ! », se félicite-t-il.
Alors que le transport routier occupait les trois-quarts des livraisons il y cinq ans, il ne représente aujourd’hui que 40,6 % du volumes des produits agricoles qui transitent sur le port. La société d’intérêt collectif agricole (Sica) Nord Céréales, en charge du chargement des céréales sur le port de Dunkerque, ne cherche pas pour autant à supprimer complètement le réseau routier. « Il existe des flux captifs du routier qui ne peuvent passer sur le fer ou les voies d’eau », explique Christian Rose, délégué général de l’Associations des utilisateurs du transport de fret (AUTF). Les maîtres-mots restent la multi-modalité et l’optimisation de chacun de ses systèmes de transport.