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Grippe aviaire, la prudence reste de mise

Le | Cooperatives-negoces

Le nombre de foyers de grippes aviaires continue d’augmenter mais moins rapidement. Les départements du Sud-Ouest sont les plus touchés. Quelques cas aussi en Vendée. Le point chez Euralis et Cavac.

Grippe aviaire, la prudence reste de mise
Grippe aviaire, la prudence reste de mise

Au 21 janvier, la France comptait, selon le ministère de l’Agriculture, 378 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) : 356 en élevage dans le Sud-Ouest, 12 hors Sud-Ouest. Avec 294 foyers, le département des Landes reste le plus touché. Les Pyrénées-Atlantiques arrivent en deuxième position. Les élevages d’Euralis sont malheureusement concernés. Le 19 janvier, « le bilan est de 93 sites d’élevage de poulets touchés, sur 176, et 144 élevages de palmipèdes sur les 236 que compte le groupe, précise Nathalie Salmon, responsable de la communication. Pour tous les élevages dans la zone des 5 km, un abattage préventif est mis en place. Pour les autres sites, les lots sains sont libérés au fur et à mesure des autorisations pour un abattage commercial. Les conséquences immédiates portent essentiellement sur la non-capacité à remettre des poussins et des canetons en élevage dans les zones réglementées. Quant à l’impact plus global sur l’organisation des débouchés, il est encore un peu tôt pour dresser un premier bilan. » Pour l’ensemble de la filière, l’enjeu est d’assurer une bonne gestion des vides sanitaires pour remettre ensuite des lots, en toute sécurité.

Les productions sous label, également confinées

Pour de nombreux observateurs, même si le virus circule encore, la pression semble moins forte. Les oiseaux migrateurs semblent à l’origine de cette contamination. À la Cavac, quatre foyers ont été repérés : « trois en Vendée et un dans le Nord des Deux-Sèvres, soit une quarantaine d’élevages de canards et de pintades. Pour chacun de ces cas, le virus provient effectivement de la faune sauvage, confirme Frédéric Monnier, directeur du pôle animal. Tant que les températures n’auront pas significativement augmenté ou que les oiseaux migrateurs ne se seront pas stabilisés, le risque persiste. D’où l’importance de poursuivre la consolidation de la biosécurité des élevages. A la Cavac, même les productions sous labels sont aujourd’hui confinées. »