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Impaact (35) s’apprête à accueillir de nouveaux membres

Le | Cooperatives-negoces

L’identité IMPAACT a été créée il y a un an. Elle regroupe les 80 négoces de l’ex-réseau AA sur le Centre et la grande moitié Ouest de la France. Loïc Poirier, directeur général du réseau, livre à Référence appro un premier bilan.

Référence appro : La création de la marque Impaact était-elle une bonne idée ?

Loïc Poirier : Absolument. La marque identifie l’ensemble du réseau en apportant une unicité. Nos négoces se l’ont appropriée immédiatement. Elle est fédératrice et accroit notre visibilité vers les clients, fournisseurs et les négociants.

R.A. : Avez-vous développé récemment le réseau ?

L.P. : Nous comptons toujours 80 négoces, mais nous devrions accueillir de nouvelles structures en 2018 dans le Centre et le Sud-Ouest. Il faut noter que la distribution est en pleine restructuration et nos négoces n’y échappent pas. Dans ce contexte et afin d’accroitre la rentabilité des entreprises, notre réseau œuvre pour les transmissions et les rapprochements. Nous nous appuyons notamment sur les analyses de marché et la formation des managers et des technico-commerciaux. Il est probable que dans dix ans, nous ayons moitié moins de structures, sans perte de parts de marché ni de zone de chalandise. Les centres de décisions se concentreront.

R.A. : Quels regards portez-vous sur les discussions autour des États généraux de l’alimentation ?

L.P. : Une chose est sûre, nous devrons mettre en œuvre la loi Égalim. Mais pour l’heure il est difficile de connaitre l’issue des discussions, notamment en ce qui concerne la séparation de la vente et du conseil des produits phytosanitaires.

Impaact, en détail :

• Président : Bruno Demeuré. Directeur général : Loïc Poirier.

• Trois animateurs régionaux : Yann Legras pour le Centre France, Jean Crosnier pour l’Ouest et Christian Ruffez, pour le Sud-Ouest.

• 170 commerciaux

• 80 négoces : 29 dans l’ouest, 27 dans le centre et 24 dans le sud-ouest

• 158 M€ de chiffre d’affaires : 76 M€ phytos et semences, 72 M€ nutrition des plantes et 10 M€ conservation des fourrages.

• Possède deux plates formes de stockage, toutes deux classées Seveso seuil haut : Chateaubourg (35), 7500 tonnes, 18000 m2 et Labastide St Pierre (82), 7350 tonnes , 7000 m2. Chaque plate-forme livre à 450 km aux alentours.