Référence agro

In Vivo et ses dirigeants, cibles de Greenpeace

Le | Cooperatives-negoces

Le 12 mai, dix-neuf activistes de Greenpeace ont bloqué l'entrée de InVivo, avenue de la Grande armée à Paris, avec un mur de bidons symbolisant les pesticides vendus par le groupe et une banderole : « Philippe Mangin, Thierry Blandinières : empoisonneurs ! » Une première alerte avait été lancée la veille avec l'annonce de la publication du rapport : « Santé, les pesticides sèment le trouble ». Greenpeace demande à In Vivo de cesser la vente des produits les plus dangereux pour la santé, accusant les dirigeants de « développer toujours plus la vente des pesticides et allant même jusqu'à en fabriquer. En faisant cela, ils privent les agriculteurs de solutions alternatives qui préserveraient leur santé et celle des Français ». InVivo a immédiatement réagi via un communiqué dans lequel le groupe « réaffirme ses positions » précisant que « pour produire plus et mieux, il mise sur toute la palette des solutions techniques disponibles, dont les phytosanitaires, et investit fortement dans les domaines de l'agro-écologie, du biocontrôle et de l'innovation technologique ». Le groupe précise par ailleurs que « pour nourrir une population mondiale croissante, toutes les solutions doivent être déployées. Il est stérile d'opposer méthodes conventionnelles et méthodes alternatives ».