InVivo, Arvalis et le Cetiom veulent accompagner la double performance agricole

Le groupe coopératif InVivo et les instituts techniques Arvalis et Cetiom ont présenté le 25 octobre les grandes lignes de l’accord-cadre qu’ils ont signé en juillet. Les trois partenaires ont initié leur démarche commune en janvier, et ont vu dans la parution du rapport Guillou la confirmation du bien fondé de leur ambition commune : accompagner le changement des pratiques et l’adoption par l’agriculture des concepts et programmes émergeants dans le sens de la double performance. Les bénéficiaires ciblés de cet accompagnement : coopératives, négoces, chambres d’agriculture. La collaboration comporte quatre volets. Un volet « études et expertises  » pour appréhender le contexte de la structure à accompagner et mettre en place un plan d’actions sur mesure. La formation continue et la fourniture d’outils aux conseillers des structures ciblées visent à faire d’eux de vrais « conseillers stratégiques », ayant une approche plus globale et complémentaire à la simple préconisation. Le projet comporte également un volet « accompagnement au changement », aussi bien au niveau technique qu’au niveau management. Enfin, Arvalis, Cetiom et InVivo réfléchissent aux moyens de certifier les résultats issus de leurs conseils. Des coopératives pilotes Pour 2014, quatre coopératives pilotes joueront les cobayes pour permettre aux trois partenaires de tester et finaliser leur offre d’accompagnement aux structures agricoles : Cerena (Aisne), Caproga (Loiret), Val de Gascogne (Gers), Corea (Poitou-Charentes). Bernard François, président de cette dernière coopérative, l’affirme : « les approches d’InVivo, Arvalis et Cetiom méritent d’être combinées et nous nous réjouissons de contribuer à ce beau projet. » « C’est un partenariat logique et intelligent entre des parties qui se connaissent très bien et qui ont déjà travaillé ensemble, conclut Jacques Mathieu, directeur général d’Arvalis. En termes de formations, de créations d’OAD ou d’indicateurs, de capacité à mobiliser de l’expertise, nous avons une antériorité, parfois commune. »