InVivo veut séduire les coopératives viticoles

Pour Thierry Blandinières, directeur général d'InVivo, le constat est clair. « Alors que la France comptabilise près de 450 caves coopératives, souvent de petites tailles, à l'export, nous perdons des parts de marché. Pour inverser cette tendance, InVivo propose aux caves de rejoindre l'union, via sa filiale InVivo Wine créée cet été. Se fédérer, bâtir une filière sur du long terme, développer un cahier des charges de qualité, sécuriser le marché… pour ne plus le subir. Notre ambition est grande : faire émerger un leader coopératif à l'exportation ». Pour faire connaitre ce projet, ouvert à toutes les caves coopératives, Thierry Blandinières sillonne les routes de France. Après Roissy, Dijon, Nantes, Bordeaux, il sera à Narbonne le 28 octobre et à Avignon le 29.

« Plusieurs coopératives sont séduites par le projet et nous l'ont déjà fait savoir, confie-t-il. Nous sommes conscients que pour nous, c'est un nouveau métier. Tout est à créer. Nous sommes prêts à racheter des négoces privés, en Europe et ailleurs, pour faire du flux et créer de nouveaux débouchés. A nous d'assurer une meilleure valorisation de la récolte des caves qui viendront nous rejoindre ». Avec l'acquisition de Cordier Mestrezat, de Vignobles du Soleil International et l'entrée à hauteur de 21 % au capital de Vinadeis le premier groupe coopératif viti-vinicole français, InVivo Wine se positionne aujourd'hui comme un acteur majeur de la filière vin française. L'assemblée générale d'InVivo, à Paris le 16 décembre, devrait être l'occasion de dévoiler le nom des premières caves prêtes à rejoindre l'Union.