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JO : fermeture totale de la Seine du 20 au 26 juillet

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Le ministre de l’Agriculture a, le 15 février, annoncé que le transport sur la Seine en région parisienne serait arrêté totalement du 20 au 26 juillet, pour préparer la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques : soit 6,5 jours contre 8 à 10 prévus initialement. D’autres précisions du dispositif spécial ont été présentées.

JO : fermeture totale de la Seine du 20 au 26 juillet
JO : fermeture totale de la Seine du 20 au 26 juillet

JO : fermeture totale de la Seine du 20 au 26 juillet - © D.R.
JO : fermeture totale de la Seine du 20 au 26 juillet - © D.R.

« Répondre à une double exigence : que les Jeux olympiques se déroulent dans les meilleures conditions et que l’impact sur la logistique des grains soit aussi limité que possible ». Tel est l’objectif des cinq mesures présentées, le 15 février 2024, par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture. La première d’entre elles concerne la durée de fermeture à la navigation des péniches transportant les céréales : initialement prévue sur dix jours, elle s’est vue abaissée à six jours et demi afin de de ne pas pénaliser les quelques 20 à 25 navires quotidiens en juillet et août. Le fleuve voit en effet circuler un million de tonnes de céréales pendant les deux mois estivaux, parmi les trois millions annuels. « La Seine est un axe majeur en Europe, traversant les plus grandes régions céréalières, rappelle Jean-François Lépy, secrétaire général et référent logistique chez Intercéréales mais également directeur général de Soufflet Négoce by InVivo. Elle possède un flux et un niveau d’eau régulés, sur lesquels nous pouvons circuler sans problème toute l’année. Une rupture de chaîne aurait des conséquences très lourdes ».

Évaluer les conséquences économiques pour la filière

Deuxième mesure : l’allongement des horaires des écluses, et une fermeture décalée de 20 h à minuit permettant de « garder un volume global équivalent dans les périodes d’ouverture », se félicite Marc Fesneau. Les zones de stockage prioritaires ont également été définies par Voies Navigables de France (VNF) et Haropa Port. Celles-ci permettront l’amarrage des barges pendant les périodes de fermeture de la Seine. « 94 places ont été identifiées en amont, 177 en aval, ce qui permettra d’absorber l’intégralité du trafic habituel à cette période », décrit le ministre. Ce dernier a, en outre, annoncé la création d’un guichet unique réunissant tous les services de l’État afin de permettre aux acteurs de la filière céréales de remonter leurs difficultés. Enfin, la « mise en place d’un groupe de travail sur les conséquences économiques liées à l’interruption du trafic » fluvial est programmée. Ce groupe de travail prévoit l’étude de compensations en cas de préjudices subis par les céréaliers.