La Cal, à l’écoute de ses adhérents
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En avril, des élèves de l’école d’ingénieurs Ensaia ont, pour le compte de la Cal, interrogé près de 216 de leurs adhérents. Objectif : les écouter pour appréhender au mieux leurs attentes pour le futur. Le bilan de ces échanges révèle que si les agriculteurs sont préoccupés par leur avenir, ils n’en restent pas moins optimistes. Tous ont apprécié la démarche de leur coopérative.
216 agriculteurs, adhérents de la Cal, interrogés par une quarantaine d’étudiants durant six semaines. Des heures d’échanges et plus de 35 000 données collectées et dépouillées. Ce travail, mené à l’initiative de la coopérative lorraine en partenariat avec l’école d’ingénieurs d’agronomie de l’Ensaia, a livré son bilan.
Le côté fédérateur et sécurisant de la coopérative attire les jeunes agriculteurs
Parmi les inquiétudes soulevées par les agriculteurs : une pression réglementaire de plus en plus lourde (pour 83 % des répondants), des aléas climatiques à répétition et une volatilité accrue du marché des matières premières. Certains reconnaissent même « avoir du mal à projeter la rentabilité économique de leur exploitation ». Ils sont près de 40 % à exprimer leur incertitude pour les trois ans à venir. « C’est probablement pour cette raison que les jeunes sont de plus en plus intéressés par le milieu coopératif, plus fédérateur et plus sécurisant », explique Cynthia Lescure, en charge de la communication de la Cal.
L’avenir, aux couleurs du photovoltaïque et du carbone
Pour autant, de nombreux projets de diversification se concrétisent. Ainsi, plus d’un tiers des exploitants indiquent un intérêt pour le photovoltaïque et pour 50 % des personnes interrogées, la décarbonation est perçue comme un enjeu d’avenir. Tous ont apprécié la démarche de leur coopérative et se disent satisfaits des services déployés ces derniers mois : des packs autour de la réglementation, du digital, de l’agriculture de précision, de la méthanisation ou de la vente des grains. « La proximité reste une valeur essentielle de notre entreprise », conclut Cynthia Lescure.