La CAPL (49) mise sur le quinoa…

120 ha implantés en 2009. L’objectif de la CAPL est de passer à 300 ha en 2010. « Le choix de cultiver du quinoa dans notre région répond à une demande des industriels de l’agro-alimentaire, explique Patrick Brémaud, le directeur adjoint de la coopérative. Ces graines sont très appréciées pour leur richesse en protéines végétales mais aussi car elles se substituent au gluten de blé : une solution pour les personnes qui y sont allergiques. Or, jusqu’à présent, ces graines étaient importées de Bolivie et du Pérou. La demande étant croissante, les industriels cherchent à sécuriser leur filière d’approvisionnement : se tourner vers des productions locales est une solution ». Pour la CAPL, l’investissement a, pour la première année, été de 150000 € : notamment dans une caméra pour faciliter le triage. « Mais si la production croît de façon significative, il faudra réaliser des investissements plus lourds : dans les lieux de réception et de stockage adaptés par exemple ». A.G.

En 2009, les 120 ha ont été implantés chez une trentaine d’agriculteurs, dans des situations différentes, histoire d’identifier les terres, les rotations les plus appropriées au quinoa. « Les zones dites céréalières semblent bien convenir à cette culture de printemps, poursuit Patrick Brémaud. Mais nous travaillons avec Végépolys pour trouver les variétés les mieux adaptées à notre terroir ». Les semis peuvent être réalisés entre le 15 mars et le 15 avril et la récolte s’opère entre le 15 août et le 15 septembre.