La Dauphinoise (38) communique sur la confusion sexuelle en verger
Le | Cooperatives-negoces
La Dauphinoise veut mettre en avant son investissement dans le biocontrôle, notamment en arboriculture. Dans cet objectif, le groupe a invité la presse régionale à un chantier de pose de diffuseurs de phéromones à Saint-Didier-sous-Riverie (Rhône), le 3 mai. L'évènement était organisé en partenariat avec BASF et le Gaec de Chantalois.
Bruno Ferret, arboriculteur, a raconté ses dix années d'expérience en matière de confusion sexuelle des carpocapses du pommier. De son côté, la coopérative a fait valoir son dynamisme en matière de solutions alternatives aux produits phytosanitaires. « Nous référençons 170 produits autorisés en bio ou relevant du biocontrôle, précise Lionel Denoyel, conseiller technique. L'objectif est de fidéliser les adhérents à ces options. »
Concernant la seule confusion sexuelle, le groupe couvre 18 000 ha pour les fruits à pépins, soit 84 % des surfaces totales, contre 50 % au niveau national. Pour les fruits à noyaux, la Dauphinoise cumule 2 600 ha, soit 50 % des surfaces de ses adhérents, contre 25 % des surfaces au niveau national. « Et la dynamique ne se dément pas, ces chiffres continuent d'augmenter », explique Lionel Denoyel.
Si la coopérative organise régulièrement des journées techniques pour les professionnels, cette ouverture à la presse, en vue de communiquer auprès du grand public, est une nouveauté qui devrait être davantage creusée à l'avenir.