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La distribution, grande absente du Sival 2014

Le | Cooperatives-negoces

Alors qu'ils étaient présents depuis des années au Sival, le salon des cultures spécialisées qui s'est tenu à Angers du 14 au 16 janvier, dans le Hall du grand palais du parc des expositions, LVVD,  filiale viticole de Terrena, Viti Vini Val de Loire, filiale d'Axereal, et la CAPL viti ont choisi de ne pas avoir de stand pour cette édition. « Il n'y a pas assez de retombées pour la vigne », explique-t-on sur le stand de la CAPL arbo, qui était présente. Ils ont préféré s'y rendre en visiteurs, et aller à la rencontre des fournisseurs sur leurs stands. Certains distributeurs ont tout de même maintenu leur présence, mettant en avant des produits alternatifs, en phase avec les stands des fournisseurs et des nombreuses conférences qui se sont succédées.  « Je me suis promené dans les allées du salon, et j'y ai vu beaucoup d'innovations, notamment sur les produits alternatifs. La filière fait un gros travail en la matière »,  s'est réjoui Jean-Marie Gabillaud, président de Coop de France Ouest. Tour d'horizon dans les allées du Sival.


Pour la CAMN, le Sival reste un lieu d'échange avec les adhérents. La coopérative nantaise présentait des produits alternatifs et notamment le Prestop, un fongicide biologique à action foliaire sur botrytis. « La gamme bio représente 10 % de nos produits », explique Claude Bizieux, directeur approvisionnement à la CAMN (photo).


Ného a profité du Sival pour lancer sa nouvelle identité (voir notre actualité) et Natural Boostern, une ruche destinée à améliorer la Pollinisation des cultures. « C'est une ruche plus petite que les modèles classiques, qui entraîne moins de déchets et est plus recyclable », explique Nicolas Le Labourier, responsable commercial maraichage.


 

Vivagro mettait en avant le Prev-am Limocide, fongicide et insecticide à base d'écorces d'oranges, inscrit dans l'Union européenne depuis novembre 2013.  Homologué sur vigne-arbo-maraichage, il est utilisé à 70 % sur la vigne. « Il y a un bon retour des utilisateurs, explique Fabrice Lemarchand, cogérant de Vivagro. Nous n'avons eu aucun litige et la solution ne revient pas plus chère qu'un produit chimique. »  Si 50 000 hectares ont été couverts en 2013, la société compte atteindre 75 000 ha cette année. Elle espère ajouter à sa gamme 3 à 4 produits dans les prochaines années. Dans ce cadre, elle va étoffer son équipe commerciale et réglementaire au deuxième semestre 2014 et en 2015.


Nufarm commercialise depuis octobre 2013 quatre nouveaux régulateurs de croissance, auparavant vendus par De Sangosse. La société souhaite par ailleurs développer le marché du bio, avec une gamme de fongicides à base de cuivre. Photo :  Etienne Haubert, directeur des ventes Nord.


La société Compo attendait surtout du salon des échanges avec les producteurs. La société présentait deux nouveautés : Madex Pro, un insecticide bio contre le carpocapse des pommes, poires et des noix, et Basfoliar kelp, un engrais foliaire sur vigne riche en auxine.


Agrauxine était quelque peu déçue. Elle attendait pour le salon l'homologation d'Esquive WP, qui dispose d'une AMM sur eutypiose et sur l'Esca BDA. Ce qui n'est pas arrivé. « Notre communication était pourtant prête », explique Arnaud Leclerc, directeur production et qualité. La société présentait Tri-Wall, un biofongicide en développement contre les maladies du bois de la vigne qui se positionne sur jeunes plantes. En 2014, la société prévoit de tripler son équipe commerciale. Deux recrutements, pour la zone Sud Est et Sud Ouest devraient être faits en février - mars. Photo : Arnaud Leclerc, directeur production et qualité, et Pierre Heysch, technico-commercial, chez Agrauxine.


« Nous faisons deux salons en cultures spécialisées : le Sival et le Sitevi. Cela nous permet d'accueillir les distributeurs et d'échanger avec les producteurs, explique Christophe Zugaj, chef de marché vigne, arbo et maraîchage chez De Sangosse. La filière recherche de l'innovation. » La société en présentait deux : Armicarb, qui vient d'avoir une extension d'usage sur légumes, arboricultures et plantes aromatiques, et Botector, des levures efficaces sur botrytis.


Belchim n'a pas hésité à mettre en avant sa nouvelle extension pour le Teppeki, en préfloraison, puisque le produit a reçu le 10 janvier, la mention « abeilles ». Il est utilisable sur pucerons du pommier et poirier.


Pas de nouveautés chez Dow AgroSciences, mais une communication sur la richesse de la gamme, notamment en vigne. « Nous sommes plus connus par nos produits que par notre société, reconnaît Edouard Massoud (photo à droite), responsable marketing vigne, arboriculture et légumes. C'est l'occasion de nous faire connaitre et de voir beaucoup de gens en peu de temps. »


Mêmes ambitions pour Cerexagri, ou encore Certis, qui ne présentaient pas particulièrement de nouveautés. Objectif premier : le relationnel. « Nous sommes là chaque année, c'est un rendez-vous fidèle avec nos clients », a expliqué Philippe Sunder, chef de marché cultures pérennes chez Cerexagri.