La féverole, les Ets Lamy-Bienaimé en raffolent

« Diversification, allongement des rotations, production de protéines végétales avec une valorisation locale, réduction de la dépendance vis-à-vis des importations pour nourrir les animaux, peu gourmande en intrants, la féverole n’a pas non plus besoin d’engrais azoté et est donc à privilégier dans les aires d’alimentation de captage d’eau potable. Cette culture a tout pour plaire », expliquait Cédric Clochard, directeur du négoce Lamy-Bienaimé, lors d’une visite organisée le 27 mai par Vert l’Avenir du NACA, à Lusseray dans les Deux-Sèvres. À l’automne dernier, l’entreprise a fait le choix d’implanter 300 ha d’Iréna, une féverole d’hiver, moins sensible au manque d’eau que les variétés de printemps et au potentiel de rendement supérieur. Les semis se sont déroulés le 15 novembre, à la densité de 30 grains/m². La récolte est prévue la deuxième quinzaine de juillet.

Le négoce, aux 41 M€ de chiffre d’affaires, dont 10,2 M€ en aliments, compte bien valoriser une partie de cette production de féveroles en interne. L’objectif est aussi de doubler les surfaces dès la campagne prochaine.