La FNA actualise son outil de calcul des émissions de GES
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La FNA actualise son outil de calcul des émissions de gaz à effet de serre, conforme à la directive Red II. Destiné aux cultures de colza et bientôt à d’autres céréales, cet outil soutient les négociants et agriculteurs dans leurs stratégies bas carbone et valorisation sur le marché des biocarburants.
La Fédération du négoce agricole (FNA) a actualisé, en ce début de campagne 2024, son outil de calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES) en conformité avec la directive RED II, lancée le 27 juillet 2020. « Fiable et facile à utiliser, cet outil permettra aux négociants de valoriser les émissions réelles des cultures de colza destinées aux biocarburants », indique FNA dans un communiqué du 23 juillet. Il sera disponible pour le blé, le maïs, le tournesol, le soja et la cameline début de l’automne.
Aider les négociants dans leur stratégie bas carbone
Ce calculateur mesure l’impact des pratiques agricoles, notamment l’amélioration du travail du sol sur la réduction des émissions de GES, le stockage du carbone dans les sols, le transport et le séchage des grains. « En offrant une transparence totale, cet outil aide les négociants à comprendre et à optimiser leurs pratiques culturales pour atteindre une stratégie bas carbone », précise FNA.
FNA propose une formation à son utilisation et fournit une « fiche du négociant » listant les éléments de preuve nécessaires lors de chaque audit.
En conformité avec Red II
« Je suis ravie que nous puissions offrir au négoce agricole un outil accessible, malgré les contraintes imposées par la directive Red II, précise Anne-Flore Martignon, présidente de la commission qualité filières. Cet outil combine simplicité d’utilisation et conformité réglementaire, répondant ainsi aux besoins des agriculteurs, qu’ils soient déjà engagés dans la démarche ou qu’ils souhaitent le devenir. »
Dans les prochains mois, la commission prévoit d’améliorer encore cet outil en optimisant son ergonomie et en intégrant des API (interfaces de programmation d’application) pour automatiser le transfert des données. L’objectif est de valoriser les données agricoles pour le calcul des émissions de GES et de mettre en place un système de mutualisation des données pour diverses démarches agroécologiques, explique FNA.
Une quarantaine de négociants l’utilise.