Référence agro

La révision : diagnostic global des coopératives

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C'est en qualifiant la révision de « bras armé du Haut-Conseil de la coopération agricole (HCCA) » qu'Henri Nallet, président du HCCA, a introduit les premières assises de la révision de la coopération agricole qui se sont tenues le mercredi 25 mai à Paris. La révision est un diagnostic réalisé par  l'Association nationale de la révision (ANR) aussi bien sur le plan financier, juridique qu'organisationnel, notamment sur la gouvernance, sujet central de cette édition. « Une bonne gouvernance passe par un lien étroit avec les adhérents, et une implication importante des administrateurs », témoigne Jean-Yves Foucault, président de Limagrain (photo). Dans les enquêtes réalisées par l'ANR, les adhérents citent comme premier risque pour leur coopérative celui de perdre la confiance et l'engagement de leurs adhérents.  

Avant même les problèmes économiques. Face à des structures de plus en plus grandes, se pose la question de la proximité. « Il existe toujours des risques de perdre le contact avec le terrain lors d'une fusion, mais elle est aussi l'occasion pour la coopérative de se remettre en question et de redéfinir ses objectifs », insiste Francis Lamisse, délégué général du HCCA. La révision est obligatoire pour toute fusion ainsi que tous les cinq ans pour les structures de plus de 50 associés ou plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires. Si au moins 10 % des associés coopérateurs ou un tiers des administrateurs le souhaitent, une révision est possible pour les structures qui ne répondent pas aux précédents critères.