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La Scael se lance dans l’aquaponie et la pisciculture

Le | Cooperatives-negoces

La Scael va s’associer à la société AMP pour développer, en 2023, deux nouvelles activités : l’aquaponie sur son site Olis à Lucé et la pisciculture avec ses adhérents.

La Scael se lance dans l’aquaponie et la pisciculture
La Scael se lance dans l’aquaponie et la pisciculture

Dans le cadre de son projet Olis d’agriculture urbaine, la Scael se lance dans l’aquaponie. Elle s’est entourée de la société AMP, pour Aquaponic management project, pour porter le projet, « 80 % de la truite et du saumon sont importés. Il y a une vraie demande pour l’origine française : nous pensons donc que ce marché est porteur », argumente Jean-Sébastien Loyer, directeur de la Scael.

Accroître la rentabilité de l’agriculture urbaine

Le projet d’agriculture urbaine, initié par la coopérative en 2017, a évolué dans le temps. « La rentabilité des fermes urbaines reste souvent un enjeu difficile à adresser, poursuit-il. Or, l’aquaponie apporte une vraie valeur ajoutée au mètre carré, bien supérieure à celle des productions végétales conduites en agriculture urbaine. Tout nouveau projet que nous portons doit être économiquement rentable. » L’élevage de poissons se fera en parallèle de la production de spiruline, là aussi pour maximiser la rentabilité.

Lancement en 2023

Un prototype sera mis en place à la fin du mois dans les locaux du siège de la structure à Chartres, pour un fonctionnement sur le site d’Olis à Lucé en 2023. La création de magasins pour vendre des produits en circuit court, d’une centaine de logements « neutres en consommation énergétique », ou encore d’un restaurant en haut du silo avec vue sur la Cathédrale de Chartres, restent d’actualité.

Diversification des céréaliers

En parallèle, la Scael ambitionne de proposer en 2023 à ses adhérents de se lancer dans la pisciculture en installant de petites unités de production de poissons sur leurs fermes. Objectif : 100 agriculteurs choisissant cette diversification pour 20 tonnes de poisson chacun. La commercialisation du poisson sera réalisée par AMP. « « L’objectif n’est pas de remplacer les céréales mais apporter un complément de revenu aux producteurs de grandes cultures », explique Jean-Sébastien Loyer.