Référence agro

La Sepac (52) aborde l’agriculture durable

Le | Cooperatives-negoces

Plus de 300 clients de la Sepac s’étaient donné rendez-vous pour la rencontre annuelle de cette filiale de Nouricia, le 9 juin à Bologne (52). Parmi eux, des agriculteurs venus de Franche Comté, région sur laquelle la Sepac a étendu sa présence en tout début d’année (voir notre actualité du 8 février), contribuant à la progression de l’activité collecte sur la campagne 2009-2010 : + 17 % avec 334 000 t. L’appro affiche à l’inverse une baisse de 9 %, à 27 M€ (moins 30 % en engrais). La seconde partie de la matinée était dédiée à l’agriculture durable, avec la présentation d’un outil d’éco-diagnostic, utilisé à ce jour par une trentaine d’exploitations. Suivait une table-ronde, réunissant Catherine Peigney (groupe meunier Nutrixo), Elisabeth Jaskulké (Sofiprotéol, filière diester) et Catherine Deger (Terre-écos). Elle a permis de préciser l’ampleur des textes qui encadrent, et encadreront toujours plus, l’impact de l’activité agricole sur l’environnement. P.X.

Photo : L’équipe de direction de la Sepac : de gauche à droite, Michel Menetrier, appro ; Philippe Chouffeur, collecte et Jean-Olivier Lhuissier, directeur général .

La table-ronde a permis de situer ces contraintes dans une approche plus globale, où économie et écologie peuvent se compléter. Des messages difficiles à entendre pour une partie des exploitants, pour qui la priorité est la rémunération de leur production et qui restent démunis face à l’incompréhension de l’opinion publique. Pour Christian Rousseau, président de Nouricia et de la Sepac, l’alternative est simple : subir la réglementation, ou être capable d’apporter des solutions. L’option retenue est bien sûr la seconde. Dans une logique de produire plus et mieux.