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Le biocontrôle séduit les adhérents d’Agrosud (34)

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Opter pour des « solutions complémentaires » aux produits phytos classiques. Au sein de l'union d'appro Agrosud, cette stratégie n'est pas nouvelle. Depuis cinq ans, la structure d'expérimentation du réseau, Agrosud Développement, teste ces spécialités. « 40 % de nos essais intègrent des solutions de biocontrôle, précise Geoffrey Hamain, responsable d'Agrosud Développement. La finalité est de pouvoir proposer aux conseillers de terrain des itinéraires culturaux intégrant la dimension technico-économique de l'exploitation, c'est-à-dire avec un ratio coût/impact environnemental/rendement, maximal ». Les membres du réseau sont, eux aussi, très actifs. Les négoces Touchat (34) et Péris (34) sont par exemple numéros 1, au niveau national en hectares, de la confusion sexuelle sur Eudémis : près de 10000 ha de vigne sont déjà couverts. Thierry Bonnaric, directeur de Touchat, avoue que « l'arrivée sur le marché de produits de biocontrôle avec AMM rassure et apporte une caution scientifique à ces derniers ». Autre exemple, celui d'Omag (13) qui emploie aujourd'hui 2,5 ETP pour accompagner techniquement les maraichers. Chez Payre (38), plus de 400 ha de noyers sont suivis pour le carpocapse via des pièges à phéromones et chez Perret (30), 1000 ha de vigne de l'appellation Chateauneuf du Pape le sont en confusion sexuelle. Tous soulignent la nécessaire technicité pour conseiller ces produits. Avec un facteur à ne pas négliger : les attentes du client.