Le carbone, l’un des chantiers prioritaires des coopératives en 2021
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Le 21 janvier, c’est en visio que Dominique Chargé, le président de la Coopération Agricole, a présenté à la presse le plan stratégique de la structure « Vision 2030 ». Une semaine avant, il en avait fait de même devant les membres des coopératives adhérentes.
Évoqué depuis quelques mois déjà, le projet stratégique de la Coopérative Agricole, « Vision 2030 » prend forme. Son président, Dominique Chargé en a évoqué les grandes lignes en conférence de presse, en visio, le 21 janvier. Fer de lance de cette feuille de route, la pérennité des entreprises. « Les coopératives doivent être les bâtisseurs solidaires d’une alimentation durable et de territoires vivants, a-t-il insisté. Au sein d’un territoire, la coopérative est souvent le plus gros, voire le seul employeur. Nous devons appréhender les besoins de la société à l’échelle locale, pour y répondre au mieux ». Trois axes ont ainsi été définis : la performance solidaire, l’alimentation durable et les territoires vivants.
Une conférence sur le carbone, le 18 février
« Un projet ambitieux qui doit bien évidemment tenir compte de la lutte contre le changement climatique, poursuit-il. La stratégie carbone fait partie des chantiers prioritaires à conduire en 2021. Dans ce cadre, le 18 février, nous organisons une conférence digitale sur « l’économie Zen (zéro émission nette) : quelle valeur pour la chaîne alimentaire » avec le témoignage de nombreux experts. Trois tables rondes aborderont le sujet sous les angles innovation, formation et financement. Le monde agricole, et les coopératives en particulier, doivent se saisir de ce thème. »
Être actif à l’échelle locale
Pour Dominique Chargé, « l’enjeu est aussi de décliner « Vision 2030 » au sein de chaque territoire, en s’inscrivant dans les Plans d’alimentation territoriaux (PAT) et en participant, dès que possible, aux projets en vue des élections départementales et régionales de juin 2021. Les coopératives sont des acteurs locaux et doivent le faire savoir. Mais l’objectif est aussi d’exporter notre savoir-faire au-delà des frontières via des projets européens, voire internationaux. »