Le label Agri Confiance fait peau neuve

Le nouveau référentiel du label Agri Confiance, composé de 120 critères couvrant les domaines de l’éthique, de l’environnement et de la RSE, a été dévoilé le 25 février dans le cadre du Salon de l’Agriculture. Un aboutissement de plusieurs mois de travail consacrés notamment au repositionnement et à la relance de la démarche.

Trois niveaux et dix engagements

Ce nouveau document est découpé en trois niveaux, appelés « promesses », regroupant dix engagements. Pour atteindre le niveau trois, les deux précédents doivent avoir été validés :

- Niveau 1 « Éthique » : solidarité au sein des producteurs-coopérateurs, origine France des produits, garantie de traçabilité et de qualité, respect du bien-être animal ;

- Niveau 2 « Environnement » : préservation de la biodiversité et des sols, valorisation des déchets et limitation des intrants, limitation des émissions de gaz à effet de serre ;

- Niveau 3 « RSE » : mise en place d’une démarche reconnue par une tierce partie dans le projet stratégique de la coopérative.

L’ensemble de ces engagements est subdivisé en 120 exigences. Certaines appartiennent à un tronc commun à l’ensemble des sept filières (1), d’autres sont spécifiques à chacune d’entre elles. « Chaque coopérative aura un délai maximum de trois ans pour adopter ce référentiel », précise Christophe Grison, président d’Agri Confiance.

Adhésion au Club Agata

Pour la bonne mise en place de ce référentiel, Agri Confiance va travailler à la création d’outils de communication adaptés à chaque filière, ainsi qu’au développement de guides de bonnes pratiques environnementales en partenariat avec des associations. Les représentants du label ont d’ailleurs annoncé avoir rejoint le Club Agata (2) , porté par l’association Noé et CDC Biodiversité.

« Cela va nous aider à mieux intégrer l’agroécologie dans nos filières », a expliqué Christophe Grison. Dans ce sens, le Club Agata travaille à la création d’un « pool agricole de données » et à « la mise en place d’indicateurs communs de biodiversité, en lien avec les données de l’Observatoire de la biodiversité », indique Pauline Lavoisy, chargée de programme chez Noé.

(1) Aquacole, fruit et légume, laitière, palmipède, volaille, vin.

(2) groupe de travail AGroAlimentaire et Transition Agroécologique